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N° 99 --Groupe 1 Alain DELPEUT Lundi de 14 h à 17 h une semaine sur 2 Caen VISSOL salle 091
N° 100 -- Groupe 2 Alain DELPEUT Jeudi de 14 h à 17 h une semaine sur 2 Caen VISSOL salle 094
N° 101 -- Marie Christine GAUDIN Mercredi 14h30 à 16h30 Caen VISSOL Salle 095
Littérature par thème - QUOTA 79
N° 102 --Franck LANOT Mercredi 14h à 15h30 Caen VISSOL Salle 090
8 Octobre- 5 Novembre – 3 Décembre -14 Janvier - 11 fevrier-11mars -8 avril -6 mai
Programme
Comment la Littérature met en scène les grandes questions de l’aventure humaine
La thématique choisie est celle d’une réflexion sur la manière dont la Littérature offre la représentation d’un certain nombre de sujets. Miroir du réel qu’elle reflète, la Littérature n’en construit pas moins, de manière active et décisive, des significations qu’elle propose aux lecteurs.
Faire la guerre, travailler et produire, voyager de par le monde, conjuguer richesse et pauvreté, aimer d’amour ou d’amitié, voilà qui est le propre de l’humanité, et que les écrivains n’ont eu de cesse d’interroger, dans leurs romans, leurs poèmes et leurs pièces de théâtre.
Il sera fait la plus grande place aux personnages, aux lieux, aux scènes et aux situations qui font encore et toujours partie de notre mémoire culturelle collective, au point d’être devenus, pour certains, des emblèmes irremplaçables.
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L’animal humain est clairement homo viator, un être qui voyage : migrations, expéditions, aventures lointaines sont au cœur de l’aventure de l’humanité. Mais vivre ne va pas sans dire : tout voyage est raconté, le voyageur passant de l’espace du monde à celui de la feuille de papier. Notes, journaux, carnets, fictions et poèmes, tout fait texte pour le voyageur rentré au bercail.
Nos frères inférieurs sont bien plutôt nos frères intérieurs : nous portons en nous des images multiples, complexes, enchantantes comme inquiétantes, de ces bêtes, réelles ou symboliques, qui peuplent nos existences et nos imaginaires, et sans lesquelles nous ne saurions vivre.
Depuis l’Iliade, les textes littéraires mettent en scène ce fait proprement humain qu’est la guerre. Décrite, chantée, louée, blâmée ou combattue, la Guerre parcourt le monde et les livres, et c’est bien elle qui a fait l’Histoire, et les histoires.
« Je t’aime… moi non plus » : l’aphorisme de Gainsbourg résume le mal d’aimer, à la fois difficulté d’aimer et souffrance de l’amour. Passion a pour racine pathos et patior, qui signifient sentir, et aussi souffrir. Les gens heureux n’ont pas d’histoire, dit-on : et les gens amoureux ?
L’enfant est le père de l’homme, comme l’homme est le père de l’enfant : rarement réciproque contradictoire n’aura été plus commentée, glosée, illustrée et romancée que cette double filiation essentielle.
Pas d’homo sapiens sapiens sans l’homo laborans : la pensée est liée au travail, à cette énergie que l’animal humain déploie pour être, exister, devenir et se construire sans cesse. Seule l’utopie ignore le travail, tout comme elle ignore l’Histoire et le changement.
Animal politique, l’animal humain est un animal économique : donner, recevoir et rendre sont les verbes fondateurs des sociétés. L’acte d’échanger rythme la marche des relations sociales, et la Littérature a donné une place croissante à l’argent dans les affaires humaines.
Les villes sont nées en même temps que l’écriture : tracer des rues sur le sol, tracer des signes sur la page sont ainsi des actions jumelles. Les récits font une large place aux descriptions de villes, tant les lieux que nous habitons sont des lieux qui nous habitent, intensément.
N° 103 -- Catherine DUMAS Mardi 15h30/17h Caen VISSOL Salle 095
La relation père-enfants a souvent été représentée sous des modes divers, au théâtre ou dans des romans. Figures d’autorité, les pères sont souvent des personnages tyranniques qui décident du devenir de leurs fils ou de leurs filles, sans tenir compte de leurs aspirations réelles. À cet égard, le Père Goriot qui se sacrifie pour ses filles constitue une exception. Généralement, les liens sont conflictuels et les enfants sont partagés entre amour filial, obéissance et révolte. Il arrive que la jeune génération se rebelle, que les enfants demandent des comptes ou souhaitent prendre la place de leur père, que ce soit dans le théâtre du XVIIe siècle ou dans les romans russes de la fin du XIXe siècle. Par ailleurs, l’absence de père est un handicap ou une fatalité qui entraîne un vertige au niveau de l’identité.
La relation père-enfants en littérature.
Œuvres au programme :
Théâtre :
William Shakespeare, Le Roi Lear (vers 1603), édition bilingue anglais-français conseillée (Flammarion).
Pedro Calderón de La Barca, La vie est un songe (1635), édition bilingue espagnol-français conseillée (Flammarion).
Romans :
Honoré de Balzac, Le Père Goriot (1835).
Ivan Tourguéniev, Pères et fils, (1862) trad. du russe.
Sylvie Germain, Magnus (2005).
Autre texte :
Franz Kafka, Lettre au père (1919), trad. de l’allemand.
N° 104 -- Anne-Marie RISS Mardi 14h/15h30 Caen VISSOL Salle 090
N° 105 -- Danielle DUBERT Lundi 16h/18h Caen VISSOL Salle 090
Voir calendrier et programme sur le site de l’UIA - Une séance par mois
N° 106 --Isabelle CARABIE Lundi 10h30/12h Caen VISSOL Salle 091
N°108 -- Fabien ROBERTSON Mardi 14 h/15 h 30 Amphithéâtre DE CLEVES